Voilà un sujet ancien, souvent opaque, oublié, passé sous silence. Un sujet qui risque de ne pas parler à la plupart d’entre vous, mais qui est pourtant structurant dans l’industrie de la gestion privée et qui va être totalement bouleversé dans les années à venir : celui de la rémunération des gestionnaires et donc de ce que payent in fine les clients à ceux qui gèrent leur argent.
🏛 La fin des temps de l’opacité et de la partialité.
Historiquement, le principe de rémunération est simple : les gestionnaires prélèvent à la fois une commission totale relative à l’encours sous gestion, c’est-à-dire le montant total de l’argent que vous lui confier à gérer. Que ce soit pour des robo-advisors ou des banques privées, Ces frais sont généralement compris entre 1% et 3% par an et ce quelque soit la performance délivrée. Par exemple, si vous confiez à ces acteurs 20.000€ en gestion avec des frais s’élevant à 1,5%, le montant des frais de gestion qui vous seront ponctionnés annuellement sera de 300€. A cela s’ajoutent des rétrocessions plus ou moins importantes que les gérants touchent lorsqu’ils placent votre argent dans certains fonds plutôt que d’autres (Sicav, FCP, etc.).
Ce modèle de rémunération particulièrement opaque s’est imposé depuis des décennies et est construit de manière suffisamment habile pour que cela soit indolore et passe inaperçu aux yeux du client.
Seulement voilà, au 1er janvier 2018 un véritable big bang est intervenu sur les tarifs des gestionnaires et banques privées. La réglementation dite « Mifid 2 » impose que le client soit informé de tous les modes de rémunération : les frais qui lui sont facturés bien-sûr, mais également les rétro-commissions perçues de la part des sociétés de gestion qui n’étaient absolument pas portées à la connaissance du client.
La réglementation « Mifid 2 » intervient par ailleurs dans un contexte de forte baisse de la rentabilité des gestionnaires de patrimoine amorcée il y a plusieurs années dans un marché qui fait face pourtant à un besoin de plus en plus important et de facto une croissance de plus en plus forte, comme le montre le graphique ci-dessous :
A noter que certains acteurs ont également expérimenté des rémunérations dites « à la performance » en arguant un alignement de leurs intérêts avec ceux de leur client. Si la proposition est séduisante sur le papier, il n’en est rien lorsque l’on regarde de plus près. Une gestion dit à la performance à tendance à pousser les gérants à prendre davantage de risques et ainsi s’exposer parfois de manière déraisonnée sur les marchés. Par ailleurs, en cas de forte baisse des marchés, il est nécessaire que ces derniers remontent afin de constater une nouvelle performance et que les gérants puissent de nouveau se rémunérer, ce qui peut mettre à mal la santé financière de l’entreprise. A l’inverse en cas de hausse, les frais prélevés s’avèrent être très importants pour les clients. Enfin les gestionnaires optant pour des modèles à la performance touchent souvent des rétrocommissions importantes de la part des fonds au sein desquels ils investissent les avoirs de leurs clients. Les clients interrogés sont par ailleurs souvent surpris de voir des montants variables prélevés directement sur leurs comptes, sans comprendre réellement à quoi ils correspondent. Pour ces raisons notamment, nous pensons chez Artur que ce système de rémunération à la fois risqué et opaque ne correspond pas un modèle d’avenir.
💎 L’ère des services, de l’expérience, de la valeur.
Face à ce constat, nous en avons simplement déduits chez Artur que ces approches d’un autre temps n’avaient plus d’avenir : plus d’avenir non seulement sur le plan économique pour viabiliser à terme une activité de gestion de patrimoine de haut niveau, mais représentaient également et surtout un triple problème vis-à-vis de la qualité de la relation qu’il est nécessaire d’entretenir avec un client :
- Prélever un % sur le montant géré n’est pas « fair » et n’a plus lieu d’être.
Les frais de gestion sont ponctionnés par le gérant quel que soit la performance, mais peuvent également s’avérer être très onéreux avec l’effet multiplicateur. Or la réalité est que lorsqu’un montant est placé sur certains actifs, sur les marchés par exemple dans le cadre d’une assurance vie, le travail demeure le même avec les technologies actuelles, que ce soit pour gérer 10 000€, 100 000€ ou 1 000 000€. Si nous reprenons notre exemple à 1,5% de frais de gestion, cela représente 150€ sur 10 000€, 1500€ sur 100 000€ et 15 000€ sur 1 000 000€ pour un travail équivalent.
D’autres part, certains gestionnaires ou banques privées développent de plus en plus de services additionnels qu’ils proposent à leurs clients pour justifier des frais de gestion plus élevés. Mais cela pose un problème : d’une part tous les services ne sont pas utilisés par tous les clients, d’autre part la qualité et l’efficacité des services sont à géométries variables alors pourquoi payés pour tous en ce cas, et enfin à bien y réfléchir, pourquoi payer des services que l’on n’utilise pas nécessairement ou dont nous ne sommes pas sûr de la qualité au travers d’un pourcentage prélevé sur l’argent que l’on donne en gestion ? Au vu de la révolution des services à la demande qu’a imposée la révolution digitale comme nouvelle normalité, nous pensons chez Artur que ce type d’approche n’a juste aucun sens en plus d’appartenir à un autre temps…
- La transparence, l’éthique et l’impartialité sont des impondérables.
Si au fil des années l’avènement d’internet à amener son lot de déviances et de scandales au travers notamment de l’usage des réseaux sociaux, elle a également provoqué une révolution positive de la transparence qui continue de s’imposer pour un nombre grandissant d’entreprises et risque de continuer de s’imposer l’avènement de la blockchain dans les années qui viennent. La plupart des gens souhaitent plus que jamais savoir ce qu’il y a derrière ce qu’ils achètent et à l’instar de la réglementation « Mifid 2 », jouer sur la crédulité et l’opacité vis-à-vis de ses clients n’a aucun avenir en plus de l’absence d’éthique que cela revêt.
Mais au-delà même de la transparence et de l’éthique, le problème des rétro commissions touchées sur les fonds proposés par les gérants à leurs clients est le problème épineux de l’impartialité quant à leurs conseils. Pourquoi un gérant pousserait un fond peut-être plus performant ou bien avec un impact social et responsable plus fort s’il touche des rétrocommissions plus faibles. Ce problème d’impartialité quant aux prescripteurs à leurs clients n’est pas simplement lié au monde de la gestion de patrimoine, mais force est de constater que si l’on souhaite nouer une relation de confiance vis-à-vis de ses clients et que l’on est un tant soit peu sensible à ce sujet d’éthique, nous n’admettons pas de pratiquer ce genre d’approche chez Artur.
- Des services performants, simples à utiliser et à forte valeur ajoutée.
Chez Artur, nous pensons que le problème est pris à l’envers : une industrie vieillissante cherche à tordre un modèle économique vétuste pour subsister et se battre sur des frais de gestion de plus en plus faibles en oubliant un détail au passage : le client. Or de nos jours, ce n’est plus le client qui doit s’adapter aux besoins de l’organisation, mais bien les organisations qui doivent se repenser pour s’adapter précisément à ce dont les clients ont besoin. Le digital a redéfinit en profondeur la notion d’expérience client et les usages, attentes et comportements de consommation de gens ont muté avec une accélération historique ces dernières années : nous voulons de la qualité, de l’efficacité, de la pertinence, de la simplicité, tout de suite et sans engagement, au meilleur prix.
Alors partons de nos clients que nous écoutons attentivement et dont nous prenons soigneusement en compte les retours pour construire Artur au fil des mois. Nos clients font face à des besoins, des questionnements, des problèmes, des inquiétudes pour gérer au mieux leur patrimoine. Ils ont chacun besoin de services spécifiques, différenciés et personnalisés qui leur apportent de la valeur et les aident réellement. La technologie nous permet aujourd’hui de créer des services à forte valeur ajoutée en complément et appuis des conseils de nos gestionnaires. A l’image de la révolution des plateformes qui continue de redessiner en profondeur les usages de consommation du grand public, notre conviction est que la gestion de patrimoine doit évoluer en ce sens en proposant à la fois au plus grand nombre et non simplement aux plus fortunés des services utiles, complémentaires et personnalisés, payés au prix juste.
🤔 Alors en tant que client, qu’est-ce que l’abonnement vous apporte de plus concrètement ?
Pour l’ensemble des problématiques évoquées ci-dessus et les raisons que nous allons aborder ci-dessous, nous sommes convaincus que l’abonnement tel que nous le proposons fait beaucoup plus de sens pour nos clients comme pour nous :
- Transparence
L’abonnement vous permet de connaître précisément et en toute transparence le montant que vous dépensez en relation aux services auxquels vous avez souscrit. Pas de virements à l’improviste découvert sur votre relevé de compte sans savoir d’où cela vient. Pas de pourcentage prélevé sur l’argent que vous nous confiez quelque soit les performances délivrées, sans que vous sachiez précisément ce qui vous avez payé.
- Economies
En comparaison, un tarif d’abonnement fixe et sans mauvaise surprise tel que nous le proposons vous permet de réaliser de très fortes économies par rapport aux autres modèles tarifaires qui ponctionnent un % de frais de gestion ou qui se rémunèrent à la performance. Lorsqu’un certain montant placé est atteint, les frais demeurent fixes contrairement aux modèles tarifaires qui prélèvent un %, ce qui signifie que plus le montant placé chez Artur est important, moins cela vous coûte en frais de gestion et donc plus cela vous rapporte au final comme l’explique le schéma suivant : https://artur.ai/price. Mais regardons un peu les chiffres en détail au travers différents exemples de montants investis sur une base de commission prélevée de 1,5% :
La vérité est qu’avec les technologies et algorithmes actuellement utilisés, cela représente le même travail de gérer 1 500 € ou 150 000 €, alors franchement, pourquoi payer un pourcentage sur l’argent que vous donnez en gestion ?
Chez Artur, nous avons fait le choix de vous offrir intégralement la gestion sous 2 000€ d’investissement afin que vous puissiez vous faire une idée du service, de l’expérience et de nos performances avant que vous puissiez investir le cas échéant des montants plus significatifs, et toujours sans engagement. On trouve cela vraiment plus juste et en phase avec les attentes des utilisateurs.
- Services
Notre métier n’est pas de vous proposer un énième robo-advisor comme il en existe pléthore sur le marché avec des performances qui demeurent peu ou prou les mêmes avec des acteurs qui se battent sur les frais de gestion. Notre métier comme expliqué dans la page suivante est de vous proposer un panel de services complémentaires et de qualité (agrégation, conseils, placements…) au sein d’un abonnement adapté pour vous aider à piloter et faire fructifier au mieux l’ensemble de votre patrimoine à 360°. Notre modèle de robo-advisor particulièrement performant ainsi que nos autres véhicules d’investissement font fait partie intégrante de nos différents services inclus dans votre abonnement tels presentés sur la page suivante : https://artur.ai/price
- Ethique
Artur peut-être amené à accepter certaines rétro-commissions vis-à-vis de certains partenaires. Conformément à la loi Mifid, ces rétro-commissions vous seront clairement indiquées dans votre espace « mon compte ». Artur s’engage par ailleurs dans d’autres cas à reverser tout ou partie des rétro-commissions perçues dans des projets environnementaux, sociaux et responsables à impact réel telle que la reforestation raisonnée actuellement avec notre partenaire “Reforestaction”.
- Alignement d’intérêt
La révolution des plateformes combinée au développement significatif des modèles d’abonnement sans engagements dans la plupart des industries telles que le divertissement, la santé, l’alimentation, la banque, l’assurance, le jeu (Amazon Prime, Netflix, Luko, Spotify, Alan… ) refaçonne en profondeur notre rapport aux services que nous consommons. La performance, la simplicité, la confiance sont le carburant de ce nouveau paradigme. A l’instar d’autres plateformes, plus que jamais chez Artur nous nous devons, et nous devrons à l’avenir, délivrer un service de qualité et performant pour apporter toute la satisfaction possible à nos clients et mériter ainsi leur fidélité. A l’instar des autres plateformes reposant sur l’abonnement, notre intérêt est donc plus que jamais aligné avec celui de nos clients.
Voici en synthèse pourquoi nous pensons que l’abonnement est non seulement une révolution, mais également une nécessité au regard de la mutation des usages, des réglementations, des technologies et surtout des attentes des utilisateurs. On dit souvent qu’une révolution traverse 3 étapes : ridicule, dangereuse, évidente. Si beaucoup nous trouvaient ridicule il y a quelques mois avec notre abonnement, l’accélération de notre croissance nous rend aujourd’hui dangereux pour beaucoup d’acteurs historiques, et nous sommes convaincus que ce modèle de rémunération s’imposera comme une évidence demain.
Notre mission chez Artur est de construire l’avenir de la gestion de patrimoine et plus concrètement de rendre simple, intelligente et performante la manière dont les gens pilotent et font fructifier leurs actifs. Cela passe par un équilibre adéquat entre l’homme et la machine pour délivrer un ensemble de services et de fonctionnalités unifiées à haute valeur ajoutée, rémunérés au prix juste.